La dépose des toiles

Après l’installation d’un échafaudage sur toute la hauteur au-dessus de la porte de Bethléem, les restaurateurs ont pu s’approcher des œuvres pour réaliser les constats d’état et préparer les toiles en vue de leur dépose.
Ils ont ensuite procédé au déclouage des toiles des faces visibles pour pouvoir les enrouler progressivement sur un rouleau de manutention suspendu en partie haute de l’échafaudage. L’opération s’est faite du bas vers le haut en pratiquant un dépoussiérage des toiles au fur et à mesure de leur enroulement. Une fois les rouleaux descendus, les toiles ont été déroulées dans l’espace aménagé pour le chantier au sein de l’église Saint-Jean-le-Vieux ; elles ont été à nouveau dépoussiérées puis conditionnées sur de nouveaux rouleaux prévus pour le transport et le stockage en atelier.

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Montage de l'échafaudage.

© Dinh Thi Tien. DRAC Occitanie

Dépose des toiles des faces visibles. Retrait des semences.

© Dinh Thi Tien. DRAC Occitanie

Dépose des toiles des faces visibles.

© Dinh Thi Tien. DRAC Occitanie

Dépose des toiles des faces visibles. Positionnement du rouleau de dépose.

© Dinh Thi Tien. DRAC Occitanie

Dépose des toiles des faces visibles. Premier dépoussiérage des revers.

© Dinh Thi Tien. DRAC Occitanie

Dépose des toiles des faces visibles. Conditionnement d'une toile sur son rouleau de transport et de stockage.

© Dinh Thi Tien. DRAC Occitanie

La dépose des châssis

La manipulation des volets a nécessité des moyens humains et techniques à la mesure de leur taille monumentale. Pour cette étape du chantier, une seconde structure d’échafaudage a été aménagée en travers de la nef. Les volets ont été déposés l’un après l’autre suivant un protocole précis. 
Ils ont d’abord été insérés dans une structure de maintien en aluminium, spécialement conçue pour contrôler le comportement structurel des châssis lors du déplacement, et se prémunir ainsi de tout risque de déformation ou de torsion.  Ce bâti de maintien a d’abord été assemblé au sol, puis monté au moyen de l’échafaudage et du système de levage pour être fixé au châssis. 
Les attaches qui plaquaient les volets aux murs ont ensuite été retirées. Une fois libéré de ces fixations, chaque volet, enchâssé dans son bâti de maintien, a été suspendu au moyen de palans puis lentement mis en mouvement : d’abord soulevé, puis très progressivement basculé à l’horizontale, le volet a enfin été descendu jusqu’au sol où il a été réceptionné sur des consoles.

L’opération a révélé la face cachée des volets, celle plaquée aux murs depuis 180 ans. Les toiles correspondant à cette face ont été déposées suivant le même procédé que les toiles faces visibles et conditionnées de la même manière. Elles ont dû faire l’objet de précautions particulières en raison de contaminations fongiques importantes.

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Dépose des volets. Mise en mouvement et basculement du volet pour l'extraire du renfoncement au dessus de la porte de Bethléem. 

© Dinh Thi Tien. DRAC Occitanie

Dépose des volets. Mise en mouvement et basculement du volet pour l'extraire du renfoncement au dessus de la porte de Bethléem. 

© Dinh Thi Tien. DRAC Occitanie

Dépose des volets. Découverte des toiles plaquées aux maçonneries depuis 1843.

© Dinh Thi Tien. DRAC Occitanie

Dépose des volets. Découverte des toiles plaquées aux maçonneries depuis 1843.

© Dinh Thi Tien. DRAC Occitanie