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Vue du campanile depuis la tour du carillon. Photographie de Médéric Mieusement, 1884.

© Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, diffusion GrandPalaisRmn Photo

 

Vue du campanile depuis la tour du carillon aujourd'hui.

© Cédrik Blanch. DRAC Occitanie

Vue du campanile depuis la place de l'horloge.

© Cédrik Blanch. DRAC Occitanie

Dominant la ville du haut de ses dix-sept mètres, le campanile de la cathédrale prend place au sommet de la tour sud. Celle-ci est en effet surélevée d’un étage en pierre calcaire de Sigean entre 1737 et 1743 avant de recevoir en 1745 une cage en fer forgé conçue par l’ingénieur du roi Laurens et réalisée par l’ajusteur Philippe Barthélémy. Conservé aux Archives municipales de Perpignan, un marché daté du 17 septembre 1739 et accompagné d’un dessin à l’aquarelle permet de connaître les détails de la commande. Une inscription gravée le long de la cage rappelle l’inauguration du campanile en présence des consuls : « Par ordre de l’illustrissime seigneur de Ponte comte d’Albaret, premier président et intendant de la province du Roussillon (sous la direction du seigneur de Laurens, ingénieur du roi), et des illustrissimes seigneurs de Réart, Jaume Gabady, Crouzat et Lauget, consuls de la très fidèle ville de Perpignan, cet ouvrage conçu et fait par Philippe Barthélémy, ajusteur à la monnaie de cette ville, a été effectivement placé le 5 mars 1745, Louis XV régnant. »

Vue de la cage en fer forgé.

© Laurent Pie

Décorée de fleurs de lys, la cage vert et or du campanile s'élève au-dessus de trois cadrans encastrés dans la tour : le cadran des heures, le cadran astrologique avec les signes du zodiaque et les phases de la Lune ainsi que le cadran des quarts. Elle abrite la cloche des heures et la cloche des quarts. Fondue en 1418 et classée au titre des Monuments historiques en 1911, la première porte des inscriptions en latin et en catalan. Elle est ornée de médaillons en bas-relief représentant le Christ sortant du tombeau, la Vierge à l'Enfant, saint Michel terrassant le dragon et saint Jean-Baptiste portant l'Agneau. Ce dernier médaillon est aussi figuré sur la deuxième cloche, ce qui laisse penser qu’elle est probablement issue de l’atelier du même fondeur.

Dans les années 2010, une campagne de restauration a permis au campanile de retrouver son état d’origine, de restituer à leur emplacement historique les cadrans altérés avec le temps et de remplacer le coq doré qui surmonte la structure.

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Vue de la cloche de 1418 et de ses inscriptions. 

© Cédrik Blanch. DRAC Occitanie

Vue de la cloche de 1418, de ses inscriptions et de son décor en bas-relief.

© Cédrik Blanch. DRAC Occitanie

Vue de la cloche de 1418. Détail du bas-relief représentant saint Jean-Baptiste.

© Cédrik Blanch. DRAC Occitanie